Prix de la BD 2013, Vick et Vicky…

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Comme nous le savons tous, il y a chaque mois, chaque semaine, euh… plutôt chaque jour, des prix décernés pour la meilleure BD quelle que soit la raison ou l’excuse au travers des salons, des sélections libraires, média radio, TV, presse ou institutions. Tout cela est très aléatoire vu la sortie de 4500 BD chaque année, mais n’enlevons pas le mérite de ceux qui les reçoivent car là n’est pas notre propos.

Revenons plutôt au vrai sujet : celui du prix de la bande dessinée, le vrai, celui qui est à nos yeux est le plus représentatif d’une réussite, je veux bien sûr parler de celui du « prix Â» public, du lecteur qui a choisi lui-même sa BD, et le prix « public Â» est celui qui est indiqué… à l’arrière de l’ouvrage.

Là, me direz vous ce jeu de mot est facile, mais si on utilise bien nos petites cellules grises, comme aime le répéter Hercule Poirot, ce prix en dit long.

En effet, plus on vend moins le livre coûte, et moins on a besoin de l’augmenter. Par contre, moins on vend de livres, plus on a besoin de faire des opérations de soldes (détournées ou pas).

Hé bien sachez qu’aux éditions P’TIT LOUIS, la série des aventures de Vick et Vicky qui fête en 2013/2014 leur 20 ans, n’a jamais augmenté son prix public, excepté au passage de l’euro pour arrondir son prix. De plus, vous pouvez noter qu’elle est encore imprimée en France.

Alors vos petites cellules grises en déduisent quoi ?

Tout simplement, ici, on aime le répéter : ce qui a augmenté c’est le nombre de lecteurs, et au lieu d’augmenter son prix ou de la solder, nos éditions ont tout simplement décidé que c’est le public qui doit bénéficier de cette réussite en gardant un prix stable pour le respect de ceux qui les achètent sans dévaluer sa valeur et le respect du travail des auteurs.

Alors qui a le prix « public Â» de la BD ?

Qu’on se le dise !